Dossier : la transition écologique et énergétique

Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes (notamment liée aux activités humaines), et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes

De nombreux scientifiques étudient ce phénomène et tentent de comprendre comment les activités des sociétés humaines provoque ce réchauffement. Ces scientifiques sont regroupés au sein du GIEC (Groupe International d’Experts sur le Climat), et ils publient régulièrement des rapports étudiant l’évolution du réchauffement climatique

Le dernier rapport du GIEC le confirme : il nous faut agir vite et ensemble pour accélérer la transition écologique pour rester en deçà d’une augmentation de 1,5° et éviter un changement irréversible. Selon les scientifiques, la terre est en passe de franchir un point de non rupture.

Ces changements doivent à la fois se placer dans une perspective à long terme autour de choix structurants, dans les actions du quotidien mais aussi à court terme (habitat, déplacement, consommation, alimentation…).

100% énergies renouvelables

Les défis liés au réchauffement climatique sont nombreux, mais un challenge résonne particulièrement avec l’histoire du territoire, celui de l’énergie.

Caux Seine agglo a décidé de travailler cette thématique au travers d’un dispositif de l’ADEME et de la Région Normandie « Territoire 100% énergies renouvelables ». Faisant partie de 10 territoires pilotes sélectionnés sur la Région, la Communauté d’agglomération s’est engagée à ce que le territoire produise autant d’énergie d’origine renouvelable qu’il en consomme, et cela d’ici 2040.

Cet engagement chiffré a été pris hors industrie, qui consomme plus de 80% de l’énergie du territoire. Mais cette dynamique vertueuse s’appliquera à tous les domaines de l’économie. De nombreux dispositifs sont déjà en cours (récupération de chaleur comme entre le SEVEDE et Téréos, zone d’activité durable comme à Bolbec Saint Jean ou écologie industrielle permettant de valoriser les déchets de certains en ressources pour d’autres, projet de production Hydrogène pour décartonner notre industrie et apporter des solutions de stockage pour les EnR) et ils devraient continuer à se multiplier.

Pour arriver à l’autonomie énergétique en 2040, il faudra penser en 3 dimensions :

  • La sobriété: Ne consommer que ce dont on a besoin, en changeant nos comportements.

Varier l’éclairage public en fonction des heures et de la lumière naturelle, voire du passage réel des véhicules. Choisir les équipements en fonction du besoin réel et les mutualiser autant que possible. Mais aussi des choses aussi simples que couper les veilles des appareils électroniques pendant l’absence de la journée et la nuit.

  • L’efficacité : Faire aussi bien en consommant moins d’énergie.

C’est par exemple la rénovation énergétique des bâtiments par l’isolation et le remplacement des vieux moyens de chauffage obsolètes et énergivores. Mais aussi en passant aux ampoules LED qui consomment 10 fois moins d’énergies que les ampoules à filament, pour la même lumière.

  • Augmenter la production des énergies renouvelables : Faire avec les ressources locales.

Les 4 principales sur le territoire sont la méthanisation, l’éolien, le solaire (photovoltaïque et thermique) et le bois énergie. Ce sont de futures sources de revenus non délocalisables et des moyens de créer des boucles locales d’autonomie énergétique.

En synergie avec les autres démarches du territoire, Caux Seine agglo organise sa part du travail en se basant sur trois piliers pour définir sa trajectoire énergétique et écologique :

  • Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), une obligation pour tous les Etablissements Publics de Coopération Intercommunal (EPCI) de plus de 20 000 habitants, qui fait de la communauté d’agglomération le chef d’orchestre des actions qui ont lieu sur le territoire.
  • Cit’Ergie, une démarche volontaire d’amélioration continue de la gestion des processus et des ressources, qu’elles soient matérielles, énergétiques ou humaines. Il constituera le plan d’actions propre à la Communauté d’agglomération.
  • Climat Pratic, une autre démarche volontaire qui permet de mieux connaitre les besoins et actions possibles dans les communes.

Le plan Climat Air Energie Territorial, c’est quoi ?

Le Plan Climat Air Energie territorial (PCAET) est un projet territorial qui prend en compte l’ensemble de la problématique climat-air-énergie autour de plusieurs axes d’actions : la réduction des émissions de gaz à effet de serre [GES], l’adaptation au changement climatique, la sobriété énergétique, la qualité de l’air et le développement des énergies renouvelables. Il est constitué de plusieurs documents obligatoires :

  • un diagnostic qui fait le bilan des émissions de GES sur le territoire ;
  • des objectifs stratégiques et opérationnels en matière d’atténuation du changement climatique et d’adaptation au changement climatique [la trajectoire] ;
  • un plan d’action qui porte sur l’ensemble des secteurs d’activités, définit les actions à mettre en œuvre par les collectivités et l’ensemble des acteurs socio-économiques ;
  • un dispositif de suivi et d’évaluation.

L’élaboration d’un PCAET est obligatoire depuis 2017 pour toutes les intercommunalités de plus de 50 000 habitants. Tous les acteurs du territoire (entreprises, associations, collectivités, citoyens…) sont impliqués et mobilisés.

Il est mis en place pour une durée de 6 ans.

Les anomalies de températures

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Consulter le site du ministère : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/biodiversite-presentation-et-enjeux

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